Infos APES MP

Publié le par Dragoil

Revendications d’APES

 

L’association IRIS menacée de fermeture !


APES.MP se mobilise

pour la défense du parcours scolaire en LSF

des enfants sourds.

 

Nous demandons
  • Un enseignement direct en Langue de Signes de la maternelle au baccalauréat
  • Des interprètes pour l’intégration des classes et des équipes enseignantes sourdes
  • La titularisation des enseignants sourds au sein de l’Education Nationale
  • La présence de IRIS comme partenaire, expert et soutien essentiel du parcours scolaire bilingue

 

Les textes de références

Plusieurs textes ont permis et permettront de continuer le développement de ce type de parcours à Toulouse et sur le plan national:

- Circulaire Rectorale 01/029/NM/AR du 24 janvier 2001

- Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances

- Décret n° 2006-509 du 3 mai 2006 relatif à l’éducation et au parcours scolaire des jeunes sourds

- Circulaire Ministérielle n° 2008-109 du 21-8-2008. Conditions de mise en œuvre du programme de la langue des signes française à l’école primaire


Aujourd’hui,

Le Rectorat de Toulouse et L'inspection d'Académie de la Haute Garonne ont soutenu de longue date l'éducation en LSF pour les enfants sourds, et se sont engagés dans sa pérennisation depuis plusieurs années. Le parcours d'enseignement en LSF de Ramonville et Toulouse s'est bien développé récemment, et permet à 85 enfants environ de bénéficier d'un enseignement réellement adapté à leurs besoins, de la maternelle au baccalauréat.

Les principes de la scolarité bilingue pour les enfants sourds sont basés sur un enseignement direct en Langue des Signes, dans un groupe spécifique, et en continu depuis l'école primaire. L’ensemble du cursus est articulé autour d'enseignants signants (pratiquant la LSF), dispensant une pédagogie adaptée dans une langue aisément accessible pour les enfants sourds et avec des effectifs permettant des échanges spontanés, véritables vecteurs de l'acquisition des connaissances.

 

Pour que demain l’enfant sourd soit un élève à part entière :

Nous demandons que tous les textes de référence soient appliqués pour résoudre les problèmes majeurs :


•          Pas assez de cours direct en LSF dans le secondaire et surtout au lycée. Pourtant, la circulaire rectorale dit que quand l'EN n'a pas l'enseignant capable d'enseigner en LSF elle fait appel à des associations (éventuellement à des interprètes). C'est donc bien pour faire de l'enseignement direct en LSF.

•          Absence d'interprètes en maternelle et primaire pour le fonctionnement des écoles, notamment pour les réunions entre professionnels et les rencontres parents professeurs.

•          Absence de Titularisation des professeurs sourds alors que le recrutement de personnes handicapées par la voie contractuelle est prévu par le décret n° 95-979 du 25 août 1995

•          Absence de financement suffisant pour permettre l'accompagnement du dispositif tel qu’il existe actuellement par IRIS. Son expérience et son expertise sont essentielles pour la continuité du parcours scolaire dans de bonnes conditions.

Une structure pionnière, comme IRIS, est en grand danger de disparition parce qu'elle continue d'assurer, à la place de l'Etat, le financement d'enseignants ou d'interprètes. Et pourtant le rectorat de Toulouse affirme qu'il a besoin d'IRIS et décrit dans une convention toutes les fonctions qu'il demande à IRIS d'assurer... mais sans financement.

D'autre part, l’existence même de ce parcours est condamné à terme dans le cas de :

-    la fermeture définitive du SESSAD IRIS agréé par la DDASS qui répond aux besoins spécifiques de quelques enfants en difficultés, à travers des actions éducatives, médico-éducatives, et thérapeutiques,

 -    la disparition d’un centre d’expertise sur lequel s’appuie le Ministère de l’Education Nationale à travers l’élaboration de contenus pédagogiques, le recrutement des enseignants, l’essaimage du dispositif dans d’autres villes de France, la réalisation de programmes en LSF (notamment les programmes du primaire parus dans le Bulletin Officiel n°33 du 4 septembre 2008) mais aussi à travers un projet à caractère national de plateforme Internet de diffusion de supports pédagogiques à destination des enseignants sur lequel IRIS est maître d’œuvre.

 

Nous manifestons

•          Pour défendre l’éducation en langue des signes de nos enfants sourds et leur droit d’être élève.

•          Pour défendre le droit des adultes sourds à avoir un vrai statut et des conditions décentes pour faire leur travail.

•          Pour accompagner le mouvement de IRIS dans la défense du droit des sourds

•          Pour sauver IRIS des difficultés financières

 

Le mercredi 25 février 2009

 à 14h

place Arnaud Bernard à Toulouse

 

TOUS ENSEMBLE

 

SAUVONS IRIS

SAUVONS LES CLASSES EN LANGUE DES SIGNES
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
sauvons les classes en langue des signes
Répondre